6 Bicher, déi Dir fir d’Walfer Bicherdeeg net verpassen dierft

In der Erinnerung

Dieter Forte

Dieter Fortes In der Erinnerung (1998), der dritte Band seiner Tetralogie der Erinnerung (1992–2004), schildert die unmittelbare Nachkriegszeit in Düsseldorf (1945–1948), in deren Mittelpunkt Marias kränklicher Sohn steht. Die Romanfolge thematisiert Migration, Familienbiografien sowie die Auswirkungen historischer Umbrüche auf das individuelle und kollektive Gedächtnis. In In der Erinnerung verbindet Forte autobiografisch geprägte Erfahrungen mit literarischer Konstruktion: Mosaikartig entfaltet sich die Erzählung aus Geschichten, Anekdoten und Porträts, in denen kindliche Wahrnehmung und gesellschaftliche Realität ineinandergreifen. Zentrale Motive sind Zerstörung, Traumata und die Absurditäten des Lebens nach dem Zusammenbruch staatlicher Ordnung. Gegen die Schwere des Stoffs setzt Forte den Klang seiner Sprache – präzise, rhythmisch und immer wieder durchzogen von ironischen und grotesken Szenen. Der Roman wird so zu einer Reflexion über die Nachwirkungen von Gewalt, die Fragilität kollektiver Erinnerung und die Ambivalenz eines vermeintlichen Neubeginns nach 1945.

Les années

Annie Ernaux

Les Années est bien plus qu’un récit de vie. Annie Ernaux y donne une nouvelle dimension à l’autobiographie, en la transformant en miroir d’une mémoire collective qui dépasse sa propre histoire. De l’après-guerre à nos jours, son écriture fait revivre les transformations du temps à travers les souvenirs, les objets, les images et les mots d’une époque. Comme dans l’ensemble de ses livres, elle explore les liens subtils entre mémoire individuelle et mémoire partagée. Couronné du Prix Strega européen en 2016, ce texte illustre avec force le passage de l’intime au commun. En 2022, Annie Ernaux a reçu le Prix Nobel de littérature pour l’ensemble de son œuvre, dont Les Années constitue une pièce majeure.

The remaking of memory in the age of the internet and social media

Edited by Qi Wang et al.

This book contains scientific essays from the fields of psychology, neuroscience, philosophy and media studies, all of which deal with the effects of internet and social media on individual and collective human memory. Key aspects that are addressed include the externalization of memory and the risks associated with this, both for our ability to remember and for the memories themselves as they often are shaped and extended by online platforms. The changes in information searching and storing are also discussed, as well as how disinformation, filter bubbles and fake news risk to influence our perceptions and memories. However, the most decisive factor seems to be that these characteristics of the internet and social media could influence entire societies in every conceivable way.

A very timely book that raises awareness and encourages vigilance.

La mémoire au futur

Francis Eustache, Hélène Amieva et al.

Le titre de ce livre « La mémoire au futur » peut certes sembler étrange au premier abord, le mot « mémoire » évoquant généralement de façon spontanée le passé. Les contributeurs toutefois montrent que la mémoire ne se limite pas au passé, mais qu’elle est importante, voire déterminante pour l’avenir pour autant qu’elle permet de l’anticiper et de le construire de façon réfléchie. L’étude des troubles de la mémoire et surtout celle des amnésies a été d’une grande aide dans l’établissement de cette théorie puisque les patients qui en sont atteints n’ont en général plus la capacité de s’imaginer des situations futures. Le livre se termine par un aperçu des répercussions de l’intelligence artificielle et de la robotique sur précisément cette mémoire du futur et sur les risques qui en découlent pour un monde qui se veut humain.

Du bon usage des commémorations. Histoire, mémoire et identité, XVI^e-XX^e siècles

Sous la dir. de Bernard Cottret et Lauric Henneton

Les contributeurs de ce livre, réunissant experts en langues et cultures étrangères, historiens, politologues et littéraires, s’interrogent sur l’évolution et le sens des commémorations au cours des différentes périodes de l’histoire. De là se dégage la principale interrogation qui sert de trame de fond du livre : une commémoration excessive nuit-elle à la commémoration elle-même ? D’après les contributeurs, il faut se garder de confondre commémoration et histoire, puisque la représentation de la mémoire implique nécessairement un aspect d’inclusion et d’exclusion, donc d’oubli…

Law and memory. Towards legal governance of history

Edited by Uladzislau Belavusau and Aleksandra Gliszczynska-Grabias

This volume explores how law is increasingly involved in shaping collective memory, commemorating the past and regulating historical narratives. The term “memory laws” is used to describe statutes, judicial decisions and policies that establish state-endorsed versions of history or penalise alternative narratives. Bringing together contributions from international law, European law and national contexts (within the EU and beyond), the book compares how different jurisdictions govern memory. It also examines the tensions between a state’s desire to settle the past, political pluralism, and rights such as freedom of expression. Case studies include Europe, Israel/Palestine, Canada, Latin America and post-communist states. The editors discuss that memory law is not simply about remembrance, it is also about exercising authority over history. Law becomes an instrument of identity-building, truth-telling, and exclusion.