Pane, amore e fantasia regia di Luigi Comencini ; soggetto e sceneggiatura di Luigi Comencini, Ettore M. Margadonna ; dialoghi di Ettore M. Margadonna
Un vieux garçon maréchal du logis (Vittorio De Sica) courtise deux femmes, une paysanne pauvre (Gina Lollobrigida) et une sage-femme. Le film aura un succès international peut-être parce qu’il représente les stéréotypes de l’Italie. L’église catholique, la bonne nourriture et les belles femmes.
« Chaînon manquant entre néoréalisme et comédie dite ‘à l’italienne’, Pain, amour et fantaisie est symbolique de l’émergence du courant appelé néoréalisme rose. » Franck Brissard. Ce terme désigne les films italiens des années 1950 qui, tout en gardant la veine sociale et réaliste définissant le néoréalisme, le détournèrent vers la comédie.
Il s’agit d’une comédie légère destinée à faire oublier les années de guerre. Comencini tournera une suite à ce film Pain, amour et jalousie, mais le troisième épisode sera tourné par Dino Risi. Le film de Comencini sera récompensé par l’Ours d’argent à la Berlinale.
Hommage à Gina Lollobrigida (4.07.1927-16.01.2023)
« Quand Gina Lollobrigida apparaissait dans les rues, il y avait toujours foule », telle était le commentaire du Luxemburger Wort sous une photo d’elle au Festival de Cannes en 1967 (LW 26.05.1967).
En 1954 sa photo illustrait déjà un article du même journal intitulé « Die kath. Bewertung der Filme u. unsere staatl. Filmkommission” (LW 17.12.1954) qui portait sur les évaluations de films des 2 commissions étatiques luxembourgeoises du film par rapport à la Commission Cinéma des Organisations Catholiques Luxembourgeoises.
Le film Pain, amour et fantaisie dans lequel figurait Lollobrigida recevait le label « pour adultes et jeunesse mature ». C’est dire que sa personne représentait la tentatrice.
Comme beaucoup d’actrices italiennes elle s’était fait connaître grâce à sa participation aux concours de beauté.
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